Ergonomie au bureau : à vos postes !

#ergonomie #qvt #teletravail 

Le secteur tertiaire est fait de métiers principalement assis. Que l’on soit développeur, analyste data, technicien réseau ou que l’on œuvre dans les branches administratives et financières, le temps passé assis dépasse celui de nos aïeux, plus actifs physiquement. Être bien à son bureau, qu’il soit sur site ou en télétravail, est bien plus important qu’il n’y paraît. Le mot bien-être n’est pas galvaudé lorsque des pratiques simples et des investissements pérennes permettent de créer une dynamique accrue née de la bonne santé de tous.

L’informatisation et les technologies ont changé le marché mondial du travail. Les métiers du secteur tertiaire représentent aujourd’hui plus de 75% des emplois Français, et environ 71% des métiers de l’Union Européenne. C’est un fait, nos collègues et concitoyens passent leurs journées assis devant un écran, créant de la valeur intellectuelle, économique et sociale. Les architectes ont adopté le modèle nippon de l’Open Space et du tout accessible, les influences européennes et américaines ont ensuite divisé l’ensemble en pôles et segments, permettant aux managers de mieux contrôler et superviser leurs équipes. En théorie, c’est efficace, facilement compréhensible, mais c’est aussi générateur de stress intense, de maux de tête et souvent de baisse de productivité . Pour autant, ce n’est pas la cause de tous les maux, juste une strate dans une pyramide de choses anodines qui érodent la santé des employés. C’est en ce sens que l’ergonomie et ses champs d’étude ont été créés. Si cette science est récente à l’aune d’autres disciplines, rappelons que le Cobol n’a que soixante-trois ans et que Windows a poussé son premier bip en 1985. Pourtant, chacun a changé la face du monde à sa manière.

Le dos : une position soutenue diminue le stress continu

Nous le savons, le stress est la somme de contraintes mentales et physiques. Difficile à évacuer, encore plus depuis 2020, il doit être vu comme une cocotte minute montant constamment en pression. Si l’on n’améliore pas certains paramètres permettant de favoriser son évacuation, s’en suivent troubles physiques et psychologiques parfois difficiles à régler, ou une explosion que personne ne désire ou ne mérite.

L’un des premiers facteurs de stress physique est situé dans le dos, plus précisément dans la position du bassin et des lombaires. Un siège de bureau mal adapté à sa morphologie, ne supportant pas convenablement ce secteur dorsal soumis à la pression du corps, et en quelques années la cascade hernie-sciatique-lumbago peut vite devenir une souffrance constante, destructrice de qualité de vie et de travail. C’est dans cette optique que des sièges plus adaptés existent. Un de mes confrères et ami, Thomas Loreille, s’est longuement penché sur les contraintes dorsales subies par sa compagne durant la première année du COVID-19 . Ses recherches dans le domaine l’ont amené à comprendre que bien que les fournitures classiques soient sobres et souvent efficaces pour une partie des usagers, elles étaient aussi créatrices ou amplificatrices de pathologies. En faisant appel à des experts, différents sièges leur ont été proposés, jusqu’à trouver un fauteuil adapté à la morphologie et aux problème de sa chère et tendre.

Si son article mêle témoignage et retours d’expérience, les professionnels rencontrés durant sa recherche sont qualifiés et équipent depuis de nombreuses années grands groupes nationaux, PME et start-ups. Pour en terminer avec cette vision éculée et scientifiquement fausse, non, se tenir droit à son bureau n’est pas gage de sérieux ou d’efficacité, c’est un signe de rigidité mentale et de méconnaissance des bases scientifiques de l’ergonomie. Une colonne vertébrale n’est aucunement verticale, elle forme une courbe où l’assise doit assister son maintien, permettant aux disques de se positionner correctement et aux muscles de se détendre.

Vous aimez les massages ? Un dos détendu c’est une grande quantité de stress vidé, et ici le principe est le même. Couplé à une activité physique régulière, des étirements durant la journée et une bonne qualité d’assise, les maux qui érodent l’esprit peuvent déjà être diminués de moitié. Des épaules tendues ? Mauvaise position du dos ou accoudoirs trop bas ou trop hauts. Une hanche douloureuse ? Assise inconfortable due à un léger décalage naturel de la génétique (commun chez nos amis Bretons) qui déporte le poids sur le nerf sciatique. Nuque raide ? Même problématique, votre dos est-il supporté convenablement pour permettre à votre tête de ne pas compenser son angle durant la journée ? Si votre collègue semble vautré dans son fauteuil et bouge énormément pour se replacer, ce n’est pas qu’il s’affale par légèreté d’esprit, il cherche une position qui ne le trouble pas et lui laisse de l’espace mental pour officier à son ouvrage.

Bien se tenir n’a pas le même sens pour tous.

La culture d’entreprise méprend deux concepts contradictoires mais pourtant complémentaires : la tenue et l’efficacité. Il est aisé de se rappeler de ces lignes d’employés et de secrétaires droits comme des I, tapant furieusement sur leurs machines à écrire, une vision Fordienne de la productivité au service du développement économique. Pourtant, peu se rendent comptent des conséquences d’une position vue comme “correcte” sur une journée de huit à dix heures. La station fixe dans un siège inconfortable ou génériquement designé entraîne des pathologies qui, en quelques années, peuvent devenir sévères. L’éducation nous demande de nous tenir en société, pourtant, si elle nous contraint moralement à une bonne tenue, elle induit des contraintes physiques pouvant créer cascades de maux physiques et psychologiques.

Le mal de dos a été déclaré comme mal du siècle, puis les troubles et syndromes du canal carpien l’ont talonné, avant que les migraines n’entrent dans la danse et que le stress ne vienne finir ce cocktail, explosif pour le bien-être de tout un chacun. Oui, nos métiers peuvent être aussi stressants que motivants, créer des liens forts et des compétitivités acharnées, mais si l’on est soumis à un environnement bureautique mal adapté, le meilleur s’effacera devant l’empilement de petites choses devenues chroniques. Si des efforts ont été faits dans l’industrie du périphérique de bureau, la nécessité de standardisation au profit du marché délaisse malheureusement assez vite les besoins inhérents à notre physiologie. Malgré tout, l’industrie technologique est dans sa grande majorité à l’écoute des études scientifiques et des tendances, et se penche depuis désormais quelques années sur l’amélioration des conditions de travail par différents accessoires. Nous vous en parlerons en fin d’article avec des références sélectionnées pour leur utilité et leur qualité.

L’œil : l’organe qu’il faut apaiser.

Si le soutien du dos présente des arguments scientifiques indéniables et largement connus, les postes que sont les yeux sont beaucoup moins mis en avant au sein du public, ou pour de fausses raisons mercantiles que nous allons aborder. Les yeux sont un poste à protéger, et ce dès les premiers signes de fatigue et quel que soit l’âge. L’avènement de l’ère des écrans entraîne une drastique augmentation des porteurs de lunettes et lentilles dans notre société, un mal reconnu mais aussi détourné pour le profit. Principale arnaque à éviter, la lumière bleue. Scientifiquement, la lumière bleue est partout, à commencer par notre astre unique, le soleil, qui nous en inonde chaque jour dans des quantités astronomiquement plus importantes que nos écrans. Pourtant, nombre tombent dans les griffes de traitements “anti-lumière bleue”, dans l’achat de lunettes aux verres fumés ou jaunis, ou dans des filtres d’écrans.

Samuel Demeulemeester, ancien Rédacteur en Chef du journal technologique et Hardware CanardPC Hardware s’est largement penché sur ce phénomène dès 2017, et ce dans un long dossier disponible en ligne gratuitement . Les médecins, experts et scientifiques interrogés témoignent tous d’une opportune méprise sur la lumière bleue de la part des entreprises s’y intéressant. Non, la lumière bleue de nos écrans n’abîme pas les yeux, elle est naturellement nocive pour nos rétines et cornées mais les doses sont inconséquentes par rapport à une simple balade en ville ou dans un parc ensoleillé. Ce qui est vrai, c’est que la lumière bleue de nos écrans a une influence sur notre rythme circadien, les cycles d’éveil et d’endormissement du corps. Qui n’a jamais scrollé sur son téléphone portable, repoussant d’autant le début de sa nuit réparatrice ? La lumière bleue des écrans, non nocive pour l’œil aux doses émises, peut à la longue dérégler votre sommeil.

En premier lieu, la luminosité de la pièce et des écrans participe à un ensemble. Un bureau classique possède des éclairages à projection verticale, par LED ou par néons. Votre écran vient ensuite et vous est souvent confié dans son réglage global d’usine, avec une forte luminosité et parfois des couleurs blafardes. À la maison c’est souvent l’inverse, la lumière peut manquer ou être d’ambiance, et c’est l’écran qui vous éclaire. Dans ces deux cas, il existe un juste milieu et des accessoires utiles pour améliorer votre confort visuel, diminuer les migraines ophtalmiques et les effet de la lumière bleue sur votre sommeil.

Windows et MacOS disposent des modes “Éclairage nocturne” ou du mode “True Tone”, qui, s’ils agissent différemment, apposent un filtre et diminuent la luminosité de vos écrans. Pour les utilisateurs de machines de bureau ayant quelques connaissances et les techniciens IT, la calibration d’un écran ne prend que quelques minutes. Elle permet d’obtenir des réglages optimisés pour un écran en prenant en compte la luminosité ambiante et celle projetée par le moniteur. Dans la maintenance d’un parc de plusieurs dizaines voire centaines d’écrans, c’est un investissement moindre pour un véritable gain de qualité de vie pour les collègues et l’entreprise. Dans la même optique, les collaborateurs proches des baies vitrées ont souvent besoin d’une luminosité plus intense que ceux placés au centre ou dans des zones éclairées électriquement, la luminosité trop basse d’un écran les forcera à des mises au point plus intenses et donc une fatigue visuelle accrue au long de la journée. Une sonde de qualité  du leader DataColor se trouve entre 100 et 300 €, les plus onéreuses étant destinées aux calibrages de moniteurs pour graphistes et techniciens de l’image, qui ont besoin d’une colorimétrie respectueuse des spectres Adobe RGB, sRGB ou ProPhoto RGB, des prérequis professionnels à respecter.

 

La main : l’outil que l’on n’entretient pas.

 

Souvent dernière roue du carrosse et pourtant élément essentiel de la vie, la main a connu autant de souffrances et de contraintes que le dos depuis l’émergence des métiers de bureau. Si les pathologies sont différentes des métiers manuels ou répétitifs qui sont soumis à des problèmes de santé qu’il ne faut en aucun cas minimiser, les employés de bureau sont eux aussi soumis à des contraintes importantes. Nous en avons rapidement parlé, les troubles du canal carpien sont un mal bien connu des utilisateurs de claviers, ce dernier étant en lien direct avec le chapitre sur le dos et le positionnement du corps. Un clavier inadapté entraîne une position du corps décalée, des accoudoirs mal ajustés fatiguent les épaules, et c’est par les mains que peuvent survenir les premiers symptômes, pour contribuer à la cascade précédemment exposée.

Il faut tout d’abord relever que les claviers de bureautique basiques, s’ils ont reçu quelques améliorations notables depuis les années 80, ne sont pas l’outil préféré des collaborateurs. Souvent, pour des raisons simples de coûts pour un volume de groupe, il n’est pas souvent possible de diviser les périphériques en fonction des besoins utilisateurs. Pourtant, un clavier inadapté et c’est une productivité abaissée, des problèmes articulaires et donc un coût pour l’entreprise et la société. Un poste de développeur n’a pas les mêmes besoins qu’un poste comptable, qui n’aura pas non plus les mêmes tâches qu’un analyste financier. Un clavier unique à tous est comme une chaise unique, et entraîne les mêmes problèmes au niveau des épaules, la douleur remontant pour se fixer sur les muscles et articulations du tronc supérieur.

La principale cause ? L’écartement entre votre main gauche et votre main droite. Avec un clavier dit “100%”, c’est à dire complet avec un pavé numérique, l’écartement entre vos deux mains n’est pas naturel, et force tant sur vos poignets que sur vos épaules, qui gèrent l’écartement. Les trapèzes tendus, les deltoïdes qui tirent et en bout de course, des poignets endoloris et des mains crispées qui sont sources de fatigue. Les claviers de laptops peuvent eux-aussi créer des problèmes sur le long terme si les postes ne sont pas positionnés correctement afin de ne pas être penché trop en avant sur sa machine de travail. Remédier à cela est devenu simple, l’industrie propose une infinité de modèles, plus courts et sans pavé numérique, complets mais compacts ou à l’image du très connu Magic Keyboard d’Apple, réduits au minimum mais tout aussi efficaces. Ces périphériques sont désormais une tendance qui s’accentue, et leur arrivée au sein du marché de masse est une excellente nouvelle, puisqu’elle intéresse désormais des tranches de plus en plus grandes de la société. De nombreuses marques dédiées aux joueurs entrent dans le segment du travail bureautique, utilisant les savoirs acquis dans le milieu de l’esport et du hobby du clavier custom afin démocratiser l’ergonomie et les formats innovants.

Le matériel : des références pour chaque poste.

De très nombreux accessoires permettent d’améliorer simplement votre confort de travail au bureau ou à domicile. Sans investir des sommes astronomiques, il est possible de se construire un espace adapté qui diminuera les effets néfastes sur la santé et facilitera la concentration et l’évacuation du stress physique.

 

  • Les barres LED.

Pour contrer les effets de la lumière bleu ou de la fatigue visuelle, nous avons vu que régler la luminosité de son écran et de la pièce sont des éléments importants. Le premier accessoire abordable pour votre bureau est une barre d’écran. Connectée en USB à votre ordinateur ou à un port alimenté, elles ajoutent de la lumière à votre espace de travail sans briller sur la dalle de votre moniteur. La lumière qu’elle diffuse est réglable en intensité et en chaleur, du blanc lumineux aux teintes orangées chaudes, elle permet de compenser une lumière d’intérieur insuffisante ou un environnement de bureau chargé mais moins bien éclairé qu’à d’autres endroits de l’open space. Deux références se distinguent actuellement, chez BenQ et Xiaomi, et apportent un confort surprenant sur de longues sessions de travail. Pour ceux désirant aussi une lampe d’appoint efficace, Xiaomi propose aussi des lampes de bureau abordables comme la Mi LED Desk Lamp.

 

  • Les supports et bras pour moniteurs.

Longtemps difficile d’accès, le fait d’avoir un écran bien positionné sur son bureau est désormais à la portée de toutes les bourses. Si certaines marques proposent des matériaux nobles et des designs recherché, l’intérêt d’un support d’écran et de vous mettre dans une bonne position de travail, à une distance raisonnable et modulable en fonction de vos besoins. Les noms de marques varient dans l’entrée de gamme (sans pour autant rogner sur les matériaux), tous sortent des mêmes usines et son rebrandés sous les noms North Bayou, Ergosolid ou encore Huanuo, mais hormis l’étiquette, ils sont identiques et performants. Amazon s’est aussi lancé dans d’excellents bras dans sa gamme Basics, plus onéreux mais aussi plus design. Ces bras peuvent supporter toutes les tailles jusqu’au plus imposantes, certains modèles sont fixables sur un mur, d’autres s’attachent au bord de votre bureau avec une vis ou à travers les trappes accès d’un bureau professionnel. Il est aussi possible de trouver facilement des bras pouvant accueillir plusieurs écrans, de deux à 4, puis il faut se tourner vers des installations de monitoring comme celles utilisées en salles de marchés ou en industrie.

 

  • Les sièges à support lombaire.

Il existe énormément de modèles adaptés pour chaque morphologie, mais nous avons retenu deux modèles, identiques à ceux présents dans l’article de Thomas : l’Ergochair2 et la Aeron d’Herman Miller. L’Ergochair2 d’Autonomous est certes un “modèle d’usine” venu de Chine, il n’en demeure pas moins un excellent siège au prix relativement abordable dans son segment. Offrant un support lombaire correct et un dossier suivant les mouvements de la colonne vertébrale, il s’est rapidement fait une place dans le marché. Son comparse Aeron ne joue pas tout à fait sur le même tableau tarifaire, mais est reconnu depuis plus de 20 ans comme la chaise de bureau ergonomique, polyvalente et modifiable selon le poste. Si les entreprises peuvent bénéficier d’importantes réductions sur le volume, divisant parfois son prix par deux, les particuliers peuvent se tourner sur le marché du destockage et des liquidations où les prix peuvent descendre en dessous de celui d’une Ergochair2. Pour les personnes souffrant de problèmes de dos ou ayant besoin de conseils, la Boutique du Dos dispose d’antennes à Brest et Sophia Antipolis en plus de ses boutiques Parisiennes.

 

  • Les claviers bureautique.

Dans l’idéal, un clavier doit servir à accomplir sa tâche tout en étant au plus proche des besoins de son opérateur. Si les développeurs vont s’orienter vers des petits formats qui leur apportent vitesse et facilité d’utilisation, des personnels plus administratif vont avoir besoin de pavés numériques ou de claviers ISO, la norme classique en France, Belgique, au Royaume uni ou encore en Allemagne, avec une touche entrée en L inversé. Plusieurs fabricants se démarquent des autres grâce à la qualité de leur construction. Ducky Channel est l’une d’elle, rejointe par les plus rares Filco et Leopold, qui ne sont souvent trouvables qu’en import. L’un des sommets du “luxe” ergonomique peut être atteint avec des claviers dit “splittés” qui séparent les mains en deux parties distinctes et que l’on retrouve dans certains claviers spécialisés. L’autre sommet, souvent prisé des développeurs et des journalistes est le Happy Hacking Keyboard, un clavier développé par Eiiti Wada durant ses recherches, et qui a conquis un nombre conséquent de fans pour son ergonomie et sa facilité d’utilisation. Pour les personnes préférant un périphérique moins dépouillé, la branche RealForce de Futjisu propose aussi des claviers de taille normale ou sans pavé numérique, capables de vous accompagner 30 ans sans jamais avoir le moindre problème de fatigue musculaire grâce à ses touches “Topre” à activation électro-capacitive. Et pour compléter l’ensemble, l’ajout d’un repose poignet, en gel ou en bois peut aider à diminuer certaines douleurs à moindre coût.

 

  • Les bureaux assis-debout.

La technologie avançant, il est désormais commun de trouver des bureaux ergonomiques qui s’élèvent. L’alternance entre position assise et debout améliore la circulation et réduit les problèmes de dos, et associée à un siège convenable, permet d’obtenir des améliorations de santé chez les utilisateurs commençant à avoir des problème de dos. L’autre avantage d’un bureau ajustable en hauteur et que le standard de hauteur d’un bureau classique n’est pas adapté aux tailles actuelles. Une hauteur de 75 cm va convenir à une partie de la population mais sera moins facile à utiliser pour les personnes dépassant les 1,85 m et celles en dessous de 1,60 m. Deux entreprises se partagent actuellement le gros du marché –  Flexispot et Autonomous – chacune proposant des bureaux complets, la première offrant aussi des modèles plus abordables, électriques ou mécaniques. Pour les personnes de grande taille (au dessus de 1,85 m), un haussement de 8 à 10 cm permet de réduire la tension des épaules et du haut du dos, un mal classique mais pas anodin ou incurable pour autant.

L’importance de l’ergonomie n’est plus un sujet que l’on met de côté en attendant des jours meilleurs. Les arrêts maladie, les syndromes et pathologies nés de l’exercice de son office ont un coût réel qui est tout à fait évitable. Managers, directeurs et chefs d’entreprises commencent à voir que ces investissements, pouvant être conséquents sur un grand volume, leur reviennent démultipliés sur le long terme. Un ROI qui se mesure sur une période certes plus longue qu’un baby foot ou une machine espresso, mais dont les bienfaits se voient sur le turnover, l’implication générale, l’absentéisme, les arrêts maladie et les résultats globaux.

« Le plus grand asset d’une entreprise, ce sont ses forces vives. » – Jorge Paulo Lemann, co-fondateur de la Banco Garantia, Brésil.

Quelques conseils d’achat

Derniers articles